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  • Carte des potagers et des hôtels à insectes réalisés par sykADAP

    Voici la carte des potagers et des hôtels à insectes de sykADAP, réalisée par Adèle et moi-même.


    Carte potagers et hotels a insectes

  • Construire son four en terre-paille

    Réalisation par Sandrine et Felipe Grand MERCI à eux !!
    (les références des liens qui ont servi à la fabrication du four sont dans le descriptif de la vidéo sur YouTube)

  • Construire son four en terre-paille

    Réalisation par Sandrine et Felipe Grand MERCI à eux !!
    (les références des liens qui ont servi à la fabrication du four sont dans le descriptif de la vidéo sur YouTube)

    VOIR une autre animation 'Construire un four'

  • Adèle, volontaire en service civique

    Je m’appelle Adèle et j’ai rejoint Joanne pour réaliser une mission de Service civique chez Sykadap pour l’année 2021.

    Ce volontariat juste à la fin de mes études. Après un bac scientifique, je me suis dirigée vers des études de lettres en réalisant une classe préparatoire (hypokhâgne/khâgne) au Havre puis à Orléans. Ayant une préférence pour la géographie, je me suis dirigée vers des études d’aménagement du territoire. J’ai intégré un magistère d’urbanisme à la Sorbonne. Cette formation pluridisciplinaire m’a apporté des connaissances théoriques sur la fabrique des projets urbains (histoire des théories de l’urbanisme, politique de la ville…), et un apprentissage concret des pratiques professionnelles de l’aménagement et de l’urbanisme.

    En première année, je me suis intéressée aux mouvements dits « alternatifs » de fabrique de la ville, prônant des modes d’occupation temporaire de la ville. J’ai étudié en particulier les opérations de rénovation urbaine de quartiers dégradés. À cette occasion, j’ai découvert un collectif d’architectes accompagnant la rénovation urbaine d’un quartier, en favorisant la participation active des habitants aux moyens d’outils innovants dans le monde de la construction, inspirés des méthodes d’éducation populaire : chantiers participatifs, jeux de parole… J’ai apprécié allier des activités pratiques (construction, bricolage, jardinage, etc) aux démarches plus théoriques liées à la rénovation urbaine (études diagnostics…).

    Lors de ma dernière année d’étude, je me suis davantage intéressée à la prise en compte de l’environnement dans le monde de l’aménagement, en particulier à la perception du sol dans la fabrique de la ville. J’ai consacré mon mémoire de fin d’études à la prise en compte des sols par les urbanistes et aux politiques récentes de lutte contre l’artificialisation des sols.

    Ce travail de recherche m’a conduit à m’interroger très concrètement sur l’impact de la construction et de l’aménagement du territoire sur la biodiversité. Je souhaitais m’ouvrir à des activités plus concrêtes, « mettre les mains dans la terre » et m’engager davantage dans des activités locales visant à protéger la biodiversité. N’étant pas originaire de Chartres, je cherchais une activité me permettant de concilier ces différentes envies. Ma rencontre avec l’association Sykadap m’a permis de m’orienter vers un service civique, me permettant de servir une cause utile en accord avec mes valeurs, tout en apprenant quantité de choses et en rencontrant des personnes d’orientations différentes !

    Jusqu’en juillet prochain, j’espère apporter mon énergie pour soutenir les actions et les projets de l’association. Par exemple, j’apprécie beaucoup les temps de sensibilisation réalisés auprès des enfants dans les écoles. J’espère également que mes compétences en urbanisme pourront servir les réflexions de l’association sur la protection de biodiversité, notamment dans la connaissance de certains outils, comme les trames vertes et bleues identifiées par Joanne.

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  • La biodiversit'haie arrive aux Petits Légumes !

    Diversit haie

    Le 3 décembre dernier, des membres de Sykadap, représentés par Bernard, Pascale, Carole-Anne, Joanne et Adèle, se sont rendues à la ferme des Petits légumes à Sours pour découvrir le projet de plantation d’une haie porté par les maraichers Aude et Alexandre Mornas en 2019. Accompagnés du paysagiste du projet Thomas Courties, nous avons été accueillis sur le site par les maraichers. Aude Mornas nous a d’abord présenté la démarche agroécologique mise en place sur l’exploitation, en particulier leur futur projet de verger agroforestier, puis Thomas Courties nous a conduit près de la fameuse haie, bien implantée aujourd’hui, pour nous expliquer plus en détails les objectifs du projet, son élaboration et sa réalisation.

    Le lieu et le projet :

    La ferme des Petits légumes est une exploitation maraîchère de 6 ha, située à Sours en Eure-et-Loir. Installés depuis 2010, les maraichers cultivent en agriculture biologique une grande parcelle entourée de cultures céréalières traditionnelles et soumise au vent d’ouest de la plaine. Inspirés par les principes de l’agroécologie et du maraichage en sol vivant, ils souhaitaient entourer leur exploitation d’une grande haie. Cette haie répond à plusieurs objectifs : tout d’abord se protéger du vent, mais également favoriser la biodiversité. En effet, Aude nous a expliquée avoir subie des invasions d’altises dans les plants de choux, rendant leur culture désormais presque impossible dans le climat estival de la Beauce, sec et chaud. Une haie pourrait par exemple attirer des oiseaux amateurs de ces coléoptères ravageurs ! En 2019, après une campagne de financements participatifs sur le plateforme Miimosa et grâce au soutien d’une agence de l’eau, ils élaborent un projet de haie brise-vent avec le paysagiste Thomas Courties.

    Altises

    Les étapes de la réalisation :

    En août 2019 commence la préparation du sol. Thomas nous explique n’être pas un grand adepte du bêchage, mais après un premier échec avec un tracteur (car la terre était trop dure), il se charge de retourner le futur espace de plantation avec une mini pelle.

    En septembre, le sol est couvert au moyen d’une bâche géotextile biodégradable, puis par du miscanthus, cultivé et broyé sur un champ proche.

    En décembre 2019 ils entament la plantation. Thomas se procurent plus de 900 plants arbustifs d’essences variées auprès de la pépinière Lemonnier (dans l’Orne). La plantation fait l’objet d’animations pédagogiques avec les élèves de l’école de Sours et les étudiants en formation paysagiste au lycée agricole de La Saussaye. Quarante volontaires ayant participé à l’opération de financement ont également prêté main forte dans la réalisation de la haie.

    Aujourd’hui la haie est bien implantée. Même si son effet contre le vent mettra plusieurs années, voire dizaine d’année, à se faire ressentir, certains arbustes atteignent déjà un mètre. Par la suite, Aude et Alexandre Mornas souhaiteraient poursuivre les plantations dans une perspective d’agroforesterie en installant des arbres fruitiers et forestiers au cœur même de la parcelle. Pour l’instant le choix précis des essences n’est pas réalisé, mais ils réfléchissent à une organisation des plantations. Ils s’inspirent notamment du modèle de vergers dit des Fermes Miracle, popularisées par au Québec par Stephan Sobkowiak. En pratique, ils souhaitent planter des alignements d’arbres fruitiers et forestiers (alternant notamment entre fruitiers et légumineuses), en variant avec des arbres pouvant être taillés (afin d’utiliser sur place la biomasse issue de la taille). Ils espèrent voire leur projet aboutir en 2021 : un projet à suivre !

    Merci à Aude et Alexandre Mornas, ainsi qu’à Thomas Courties pour leur accueil 

  • Les îlots de chaleur urbains (ICU)

    Suite au webinaire organisé aujourd'hui par le Cerema sur "La résilience urbaine et le confort thermique face aux îlots de chaleur", je vous propose une note de synthèse des éléments essentiels à connaître sur le sujet. 

    Avec l’amplification des effets du changement climatique, la lutte contre les îlots de chaleur urbains (ICU) et la surchauffe urbaine devient un enjeu majeur de santé et de bien être. Le climat urbain évolue à cause :

    - du réchauffement climatique, plus sensible à partir de 2050

    - de la transformation et de l’expansion de la structure des villes

    - et de la modification des modes de vie liée à l’évolution des technologies.

     

    Les ICU sont dus à la configuration urbaine et à l’activité anthropologique

    Le phénomène des ICU est un effet climatique constituant un écart de température entre la ville et sa périphérie.

     


    L'ICU n'existe pas parce qu'il y a le changement climatique, mais bien parce qu'il y a la ville. Le rayonnement solaire dans les villes contribue au réchauffement des ICU car les surfaces minérales absorbent la chaleur et la rejettent la nuit. Le minéral se refroidit moins vite que les surfaces végétalisées car elles absorbent la chaleur et la rejettent en fraîcheur. Les surfaces ouvertes (rurales) sont plus fraîches, il y a plus de dissipation de chaleur qu’en milieu urbain.

    ​​​​​​​

    Le phénomène de transpiration des plantes et d’évaporation de l’eau du sol vers l’atmosphère est appelé l’évapotranspiration (voir schéma ci-dessus). Ce phénomène provient de différents flux d'eau retournant vers l'atmosphère sous forme de vapeur. La canicule de 2003 a provoqué de nombreux décès principalement dus à la chaleur dégagée par les bâtiments, la configuration urbaine des rues, le stockage sur le matériau (le plus grand influenceur de chaleur) et la chaleur dégagée par les transports (12 à 15% d’émissions).

     

    L'aménagement végétal rafraîchit mais l’impact est très dépendant de la configuration urbaine

    Des exemples concrets tels que les cours OASIS (Ouverture, Adaptation, Sensibilisation, Innovation et lien Social) à Paris, sont des aménagements à démarche éco-innovante, d’éco-conception bioclimatique et à impact socio-économique. Offrant davantage de confort lors de périodes de fortes chaleurs, ce type d'aménagement est constitué généralement d'un revêtement du sol perméable, d'une cour végétalisée, d'un jardin-potager...

    Voyage d'étude OASIS en Belgique

    Source image : www.caue75.fr

     

    Pour conclure, ​​​​​​​Il y a encore un manque important de connaissances transversales sur le sujet de rafraîchissement de ville. Il faut privilégier une démarche d’aménagement territoriale qui intègre d’autres enjeux et qui fait appel aux services éco-systémiques (Gestion des Eaux Pluviales, continuités écologiques, lutte contre les ICU…).

    Pour favoriser la fraîcheur en ville, il faut :

    - Quantifier l’influence de l’aménagement urbain sur le climat à l’échelle du quartier

    - Renforcer la présence de la nature et de l’eau au sein des projets d’aménagement

    - Concevoir les bâtiments de manière techniquement adaptée

    - Optimiser l’organisation spatiale.

  • premières plantations : boutures et 1/2 tiges

    25 plantations de végétaux selon une séquence syntropique : fruitier / légumineuse / petits fruits / noisetiers / saule / charme ...

    Des boutures de peupliers intercalées avec des charmilles

    Arrosage à l'eau puisée en fond de cave

    Mise en place des protections contre les attaques de gibier sur les jeunes plants.

    C'était la première phase de plantation, et un temps de partage pour la communauté !
    Dancy plantation i 1
    Dancy plantation i 2
    Dancy plantation i 3
    Dancy plantation i 4
    Dancy plantation i 5

    Dancy plantation i 6