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Construire un Hôtel à Insectes
- Par cordier_bernard
- Le 25/12/2020
- Dans deep ecology
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Un exemple de construction locale, avec des matériaux disponibles partout, sans impact carbone, 100% recyclables et qui permet de plus de rétablir une biodiversité là où elle est menacée.
Durée : animation d'une heure trente avec 15 personnes (par exemple)
Espace : zone de construction (zone couverte type préau)
Matériel pour un hôtel :
- Une structure d’hôtel préconstruite (en bois de palette)
- Terre de jardin dans un bac
- 5 bassines
- Deux petites pelles
- Une pelle moyenne
- Un sac de paille
- Un seau de crottin
- Un sac de tonte fraiche
- Des planches de récupération (de palettes)
- Des gabarits pour les briques (10)
- Un marteau et des clous
- Une rallonge électrique
- Des ardoises de récupération
- Des blocs de bois (récupération de palettes)
- Des pommes de pin, des écorces, des branches
- Des bambous
- Des tiges de sureau
- Des morceaux de poterie
- Des liens de rafia (ou ortie)
- Un jeu de cartes pour présenter les insectes et leur habitat
- Une table-établi de construction
- Une visseuse électrique ou une chignole à main + forets 5 à 12 mm
Déroulé :
- 0/ Présentation de l’activité
- 1/ Dans le préau couvert : utilisation de matériaux « écologiques »
Découverte des matériaux : la terre, la paille, l’herbe, le crottin. Ces matériaux ne produisent pas de fumée et n’abîment pas le climat. Ils sont disponibles partout : pas besoin de les transporter. Ils sont recyclables sur place : ils ne polluent pas l’environnement. - 2/ Expérimenter le mélange « Terre-Paille ». terre sèche concassée + paille + crottin + herbe + eau dans des bacs – un bac pour trois personnes (cinq bacs)
Les personnes utilisent leurs mains pour mélanger jusqu’à obtenir la bonne consistance (« pâte à modeler »)
Ils utilisent le mélange pour remplir un ou deux gabarits de briques en terre-paille. La brique est ensuite démoulée et placée sur un support en bois. Le surplus de mélange sert à « coller » les éléments constitutifs de l’hôtel à insectes dans chaque compartiment. - 3/ Explications sur la fabrication de l’hôtel à insectes.
Les briques seront le support. L’hôtel devra accueillir les insectes. Les personnes en groupes de trois prennent une carte (insecte-habitat) pour trois, en prennent connaissance puis la présente aux autres groupes. Présentation de cinq cartes parmi les neuf disponibles. fiches-hotel-.pdf (7.29 Mo) - 4/ Constitution de l’hôtel à Insectes avec les matériaux représentés par les cartes.
Intervention conjointe ou successive de chaque trinôme. - 5/ Finition : Mise en place des ardoises, Préau couvert.
- 6/ Fin de l’atelier : avec la mise en place de l’Hôtel à Insectes qui se fait en ouvrant un trou à la barre à mine dans le sol, en y plantant le renfort arrière, en plaçant deux rangées de 3 briques préalablement fabriquées devant le renfort, en plaçant l’hôtel à insectes sur les briques et en clouant / vissant le renfort arrière sur le corps de l’hôtel à insectes.
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Purin d'orties
- Par cordier_bernard
- Le 22/12/2020
- Dans Nos recettes
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recette du purin d'orties en une image : laisser macérer pendant plusieurs semaines (tant que des bulles remontent à la surface lorsqu'on agite le macérat).
Mettre en bouteille (bouteilles de lait par exemple) après filtration. Se garde un an ou plus. Diluer à 10% pour apporter un engrais riche en azote. Peut aussi être utilisé en préventif contre les attaques fongiques en pulvérisation (dilué à 50% ou pur). -
Proposition de Pesto d'orties
- Par cordier_bernard
- Le 22/12/2020
- Dans Nos recettes
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recette en image
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Construire son four en terre-paille
- Par
- Le 21/12/2020
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Réalisation par Sandrine et Felipe Grand MERCI à eux !!
(les références des liens qui ont servi à la fabrication du four sont dans le descriptif de la vidéo sur YouTube) -
Construire son four en terre-paille
- Par
- Le 21/12/2020
- Dans Low tech
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Réalisation par Sandrine et Felipe Grand MERCI à eux !!
(les références des liens qui ont servi à la fabrication du four sont dans le descriptif de la vidéo sur YouTube) -
Adèle, volontaire en service civique
- Par
- Le 17/12/2020
- Dans VSC Volontaires Service Civique
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Je m’appelle Adèle et j’ai rejoint Joanne pour réaliser une mission de Service civique chez Sykadap pour l’année 2021.
Ce volontariat juste à la fin de mes études. Après un bac scientifique, je me suis dirigée vers des études de lettres en réalisant une classe préparatoire (hypokhâgne/khâgne) au Havre puis à Orléans. Ayant une préférence pour la géographie, je me suis dirigée vers des études d’aménagement du territoire. J’ai intégré un magistère d’urbanisme à la Sorbonne. Cette formation pluridisciplinaire m’a apporté des connaissances théoriques sur la fabrique des projets urbains (histoire des théories de l’urbanisme, politique de la ville…), et un apprentissage concret des pratiques professionnelles de l’aménagement et de l’urbanisme.
En première année, je me suis intéressée aux mouvements dits « alternatifs » de fabrique de la ville, prônant des modes d’occupation temporaire de la ville. J’ai étudié en particulier les opérations de rénovation urbaine de quartiers dégradés. À cette occasion, j’ai découvert un collectif d’architectes accompagnant la rénovation urbaine d’un quartier, en favorisant la participation active des habitants aux moyens d’outils innovants dans le monde de la construction, inspirés des méthodes d’éducation populaire : chantiers participatifs, jeux de parole… J’ai apprécié allier des activités pratiques (construction, bricolage, jardinage, etc) aux démarches plus théoriques liées à la rénovation urbaine (études diagnostics…).
Lors de ma dernière année d’étude, je me suis davantage intéressée à la prise en compte de l’environnement dans le monde de l’aménagement, en particulier à la perception du sol dans la fabrique de la ville. J’ai consacré mon mémoire de fin d’études à la prise en compte des sols par les urbanistes et aux politiques récentes de lutte contre l’artificialisation des sols.
Ce travail de recherche m’a conduit à m’interroger très concrètement sur l’impact de la construction et de l’aménagement du territoire sur la biodiversité. Je souhaitais m’ouvrir à des activités plus concrêtes, « mettre les mains dans la terre » et m’engager davantage dans des activités locales visant à protéger la biodiversité. N’étant pas originaire de Chartres, je cherchais une activité me permettant de concilier ces différentes envies. Ma rencontre avec l’association Sykadap m’a permis de m’orienter vers un service civique, me permettant de servir une cause utile en accord avec mes valeurs, tout en apprenant quantité de choses et en rencontrant des personnes d’orientations différentes !
Jusqu’en juillet prochain, j’espère apporter mon énergie pour soutenir les actions et les projets de l’association. Par exemple, j’apprécie beaucoup les temps de sensibilisation réalisés auprès des enfants dans les écoles. J’espère également que mes compétences en urbanisme pourront servir les réflexions de l’association sur la protection de biodiversité, notamment dans la connaissance de certains outils, comme les trames vertes et bleues identifiées par Joanne.
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La biodiversit'haie arrive aux Petits Légumes !
- Par
- Le 16/12/2020
- Dans PotaG, Haies & Vergers
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Le 3 décembre dernier, des membres de Sykadap, représentés par Bernard, Pascale, Carole-Anne, Joanne et Adèle, se sont rendues à la ferme des Petits légumes à Sours pour découvrir le projet de plantation d’une haie porté par les maraichers Aude et Alexandre Mornas en 2019. Accompagnés du paysagiste du projet Thomas Courties, nous avons été accueillis sur le site par les maraichers. Aude Mornas nous a d’abord présenté la démarche agroécologique mise en place sur l’exploitation, en particulier leur futur projet de verger agroforestier, puis Thomas Courties nous a conduit près de la fameuse haie, bien implantée aujourd’hui, pour nous expliquer plus en détails les objectifs du projet, son élaboration et sa réalisation.
Le lieu et le projet :
La ferme des Petits légumes est une exploitation maraîchère de 6 ha, située à Sours en Eure-et-Loir. Installés depuis 2010, les maraichers cultivent en agriculture biologique une grande parcelle entourée de cultures céréalières traditionnelles et soumise au vent d’ouest de la plaine. Inspirés par les principes de l’agroécologie et du maraichage en sol vivant, ils souhaitaient entourer leur exploitation d’une grande haie. Cette haie répond à plusieurs objectifs : tout d’abord se protéger du vent, mais également favoriser la biodiversité. En effet, Aude nous a expliquée avoir subie des invasions d’altises dans les plants de choux, rendant leur culture désormais presque impossible dans le climat estival de la Beauce, sec et chaud. Une haie pourrait par exemple attirer des oiseaux amateurs de ces coléoptères ravageurs ! En 2019, après une campagne de financements participatifs sur le plateforme Miimosa et grâce au soutien d’une agence de l’eau, ils élaborent un projet de haie brise-vent avec le paysagiste Thomas Courties.
Les étapes de la réalisation :
En août 2019 commence la préparation du sol. Thomas nous explique n’être pas un grand adepte du bêchage, mais après un premier échec avec un tracteur (car la terre était trop dure), il se charge de retourner le futur espace de plantation avec une mini pelle.
En septembre, le sol est couvert au moyen d’une bâche géotextile biodégradable, puis par du miscanthus, cultivé et broyé sur un champ proche.
En décembre 2019 ils entament la plantation. Thomas se procurent plus de 900 plants arbustifs d’essences variées auprès de la pépinière Lemonnier (dans l’Orne). La plantation fait l’objet d’animations pédagogiques avec les élèves de l’école de Sours et les étudiants en formation paysagiste au lycée agricole de La Saussaye. Quarante volontaires ayant participé à l’opération de financement ont également prêté main forte dans la réalisation de la haie.
Aujourd’hui la haie est bien implantée. Même si son effet contre le vent mettra plusieurs années, voire dizaine d’année, à se faire ressentir, certains arbustes atteignent déjà un mètre. Par la suite, Aude et Alexandre Mornas souhaiteraient poursuivre les plantations dans une perspective d’agroforesterie en installant des arbres fruitiers et forestiers au cœur même de la parcelle. Pour l’instant le choix précis des essences n’est pas réalisé, mais ils réfléchissent à une organisation des plantations. Ils s’inspirent notamment du modèle de vergers dit des Fermes Miracle, popularisées par au Québec par Stephan Sobkowiak. En pratique, ils souhaitent planter des alignements d’arbres fruitiers et forestiers (alternant notamment entre fruitiers et légumineuses), en variant avec des arbres pouvant être taillés (afin d’utiliser sur place la biomasse issue de la taille). Ils espèrent voire leur projet aboutir en 2021 : un projet à suivre !
Merci à Aude et Alexandre Mornas, ainsi qu’à Thomas Courties pour leur accueil