PotaG, Haies & Vergers

  • PLANTEZ VOUS !

    Planter des arbres, c’était le message transmis aux élèves lors de la ‘Fête de la pomme ‘ 2019 à La LOUPE. (Voir le lien).

    On a muri le projet, du coup en 2020, c’est un verger forêt qui nous trotte dans la tête et qui a fait l’objet du Jour-4 du Camp climat d’automne 2020.

    Le visionnage de la vidéo de Karmaterre sur la forêt fruitière nous a donné des pistes d’action :

    TAILLER
    ‘agriculture syntropique’

    MARE

    HAIE

    RÉPARTITION DE L’EAU

    QUELS ARBRES ?

    MATIÈRE AU SOL

    CONNAÎTRE SON LIEU

    OÙ TROUVER LES PLANTS ?

    PLAN D’ACTION

    Passer à l’action
     

  • 13 lots à cultiver en syntropie dès 2024

    Voici le temps de programmer la prochaine saison de jardinage.

    13 lots (de chacun environ 80 m2à sont identifiés et à cultiver en syntropie dès 2024 sur le terrain de Dancy.

    La syntropie c'est quoi?

    Présentation des lots

    Dancy c'est loin de Chartres, mais un co-voiturage peut être mis en place.

    Contacter sykadap@mailo.com si l'aventure de la syntropie vous tente!

  • une mare à Rouen

    Nous avons réalisé une mare à Rouen chez une adhérente sur le même modèle que la mare réalisée à l'école de Nogent le Phaye.

    Mare à Nogent le Phaye (vidéo 2 min)

     Mare à Rouen (vidéo 4 min)

  • Résistance à l'eau Kesako

    en ce temps de sècheresse ...

    une vidéo pédagogique pour mieux comprendre le comportement du vivant vis à vis de l'eau

  • installation de perchoirs à rapaces

    Le 11 décembre 2021, nous avons installé 4 perchoirs de 3,80 m pour faucons crécerelle(jour) et chouettes chevêche (nuit) et 4 de 1m50 pour buses au terrain du futur verger forêt de Dancy.

    Le 27 janvier 2022, une observation de faucon crécerelle perché (et qui s'est déplacé d'un perchoir à un autre) a été effectuée.

    Crecerelle 1Crecerelle 2

  • Daniel présente son jardin de Lèves

    Daniel propose à sykadap de réinvestir son jardin potager laissé à l'abandon depuis plusieurs années à Lèves.

  • La biodiversit'haie arrive aux Petits Légumes !

    Diversit haie

    Le 3 décembre dernier, des membres de Sykadap, représentés par Bernard, Pascale, Carole-Anne, Joanne et Adèle, se sont rendues à la ferme des Petits légumes à Sours pour découvrir le projet de plantation d’une haie porté par les maraichers Aude et Alexandre Mornas en 2019. Accompagnés du paysagiste du projet Thomas Courties, nous avons été accueillis sur le site par les maraichers. Aude Mornas nous a d’abord présenté la démarche agroécologique mise en place sur l’exploitation, en particulier leur futur projet de verger agroforestier, puis Thomas Courties nous a conduit près de la fameuse haie, bien implantée aujourd’hui, pour nous expliquer plus en détails les objectifs du projet, son élaboration et sa réalisation.

    Le lieu et le projet :

    La ferme des Petits légumes est une exploitation maraîchère de 6 ha, située à Sours en Eure-et-Loir. Installés depuis 2010, les maraichers cultivent en agriculture biologique une grande parcelle entourée de cultures céréalières traditionnelles et soumise au vent d’ouest de la plaine. Inspirés par les principes de l’agroécologie et du maraichage en sol vivant, ils souhaitaient entourer leur exploitation d’une grande haie. Cette haie répond à plusieurs objectifs : tout d’abord se protéger du vent, mais également favoriser la biodiversité. En effet, Aude nous a expliquée avoir subie des invasions d’altises dans les plants de choux, rendant leur culture désormais presque impossible dans le climat estival de la Beauce, sec et chaud. Une haie pourrait par exemple attirer des oiseaux amateurs de ces coléoptères ravageurs ! En 2019, après une campagne de financements participatifs sur le plateforme Miimosa et grâce au soutien d’une agence de l’eau, ils élaborent un projet de haie brise-vent avec le paysagiste Thomas Courties.

    Altises

    Les étapes de la réalisation :

    En août 2019 commence la préparation du sol. Thomas nous explique n’être pas un grand adepte du bêchage, mais après un premier échec avec un tracteur (car la terre était trop dure), il se charge de retourner le futur espace de plantation avec une mini pelle.

    En septembre, le sol est couvert au moyen d’une bâche géotextile biodégradable, puis par du miscanthus, cultivé et broyé sur un champ proche.

    En décembre 2019 ils entament la plantation. Thomas se procurent plus de 900 plants arbustifs d’essences variées auprès de la pépinière Lemonnier (dans l’Orne). La plantation fait l’objet d’animations pédagogiques avec les élèves de l’école de Sours et les étudiants en formation paysagiste au lycée agricole de La Saussaye. Quarante volontaires ayant participé à l’opération de financement ont également prêté main forte dans la réalisation de la haie.

    Aujourd’hui la haie est bien implantée. Même si son effet contre le vent mettra plusieurs années, voire dizaine d’année, à se faire ressentir, certains arbustes atteignent déjà un mètre. Par la suite, Aude et Alexandre Mornas souhaiteraient poursuivre les plantations dans une perspective d’agroforesterie en installant des arbres fruitiers et forestiers au cœur même de la parcelle. Pour l’instant le choix précis des essences n’est pas réalisé, mais ils réfléchissent à une organisation des plantations. Ils s’inspirent notamment du modèle de vergers dit des Fermes Miracle, popularisées par au Québec par Stephan Sobkowiak. En pratique, ils souhaitent planter des alignements d’arbres fruitiers et forestiers (alternant notamment entre fruitiers et légumineuses), en variant avec des arbres pouvant être taillés (afin d’utiliser sur place la biomasse issue de la taille). Ils espèrent voire leur projet aboutir en 2021 : un projet à suivre !

    Merci à Aude et Alexandre Mornas, ainsi qu’à Thomas Courties pour leur accueil 

  • premières plantations : boutures et 1/2 tiges

    25 plantations de végétaux selon une séquence syntropique : fruitier / légumineuse / petits fruits / noisetiers / saule / charme ...

    Des boutures de peupliers intercalées avec des charmilles

    Arrosage à l'eau puisée en fond de cave

    Mise en place des protections contre les attaques de gibier sur les jeunes plants.

    C'était la première phase de plantation, et un temps de partage pour la communauté !
    Dancy plantation i 1
    Dancy plantation i 2
    Dancy plantation i 3
    Dancy plantation i 4
    Dancy plantation i 5

    Dancy plantation i 6

  • chantier paillage au Verger de Dancy

    Après un transfert de paille depuis la ferme de la Métairie effectué la veille, nous avons réalisé collectivement un paillage en bandes orientées Nord-Sud et espacées de 3 m environ en vue de structurer l'espace (sur la partie Est du terrain, la plus sèche) en préparation des plantations à venir (27 novembre et 12 décembre prochain).

    Paillage 1
    Paillage 2
    Paillage 3
    Imgn0050 thm
    Imgn0049 thm

     

    Lien vers PREMIERES PLANTATIONS : BOUTURES & 1/2 TIGES

  • TAILLER

    ‘agriculture syntropique*’ (voir un exemple d’agriculture syntropique)

    Tailler les arbres, les arbustes produit un stress et stimule l’activité des racines qui produisent de l’acide gibbérellique. Cela occasionne un surcroît de fertilité du sol à proximité de ces arbres ou arbustes.

    TAILLER et utiliser la biomasse

    On taille et on réalise des couverts de branchages sous forme de mini-buttes à proximité des taillis. ‘Chop and drop’

    On peut aller vers une autosuffisance de notre parcelle en production de biomasse utile pour la fertilisation du sol (on tend vers l’autosuffisance du système forestier).

    *Le sens du mot syntropique ne fait pas référence aux tropiques mais à l’inverse de l’entropie : voir l’article

  • PLAN D’ACTION

    Observations, relevés

    Réflexion, recherche d’information, échanges avec des personnes ressources

    Réalisation d’un zonage (réserve d’une zone pour l’implantation d’une serre ?)

    Établissement d’un calendrier d’action avec

    Apport et stockage de biomasse diverses (paille, déchets verts, fumier, bois)- chaque mois

    Mise en place d’un stockage d’eau (cubes, mare, collecte d’eau de descente de toit) - plusieurs chantiers

    Plantation de haies pour protéger du vent du nord et border le terrain - plusieurs chantiers

    Création de ‘patchs’ de culture avec arbres collectés ou bouturés, paillage, enclos - plusieurs chantiers

    Plantation de lignes d’arbres plus hauts (séquence avec fruitiers, légumineuses arbustives, saule/ charme) - plusieurs chantiers

    Plantation d’une zone ‘sauvage’ - plusieurs chantiers

    Protection des travaux réalisés (par rapport à la macrofaune) - plusieurs chantiers

  • OÙ TROUVER LES PLANTS ?

    Achats de plants en pépinières locales pour les arbres usuels

    Achats de plants dans des pépinières qui proposent des variétés anciennes et rustiques

    Graines, semis

    Boutures

    Récoltes de plants en forêt ou à proximité

    Export en provenance d’autres lieux plantés par marcottage

  • CONNAÎTRE SON LIEU

    Il est important de connaître son terrain avant d’y commencer les implantations et aménagements :

    Plantez vous 8

    Orientation, pente

    Type de sol

    Vents dominants, ensoleillement

    Pluviométrie

    Flore et faune présentes

    Et aussi

    Comment le terrain s’insère dans son environnement :

    Est-il protégé des vents dominants
    y-a-t-il des bois, vallées, cours d’eau, sources, haies à proximité

  • MATIÈRE AU SOL

    Un système de production sans intrants doit intégrer l’autoproduction de biomasse destinée à nourrir la vie du sol source de fertilité de l’écosystème.

    Avant ce stade ultime et pour le préparer nous devrons prévoir d’alimenter régulièrement le sol :

    Apport de paille

    Apport de déchets verts

    Culture d’engrais verts  (sarrasin, phacélie, moutarde, trèfle incarnat, betterave fourragère, luzerne, sorgho, etc.)

    Ces apports au sol nourrissent la vie du sol et aussi :

    Assurent une couverture qui protège le sol des UV

    Fixe l’azote de l’air grâce à l’action des azotobacters

    Régule l’évaporation du sol

    Constitue une réserve en eau qui se stocke dedans

    Concrètement :

    Il faudra approvisionner

    De la paille

    Des déchets verts

    Il faudra implanter des arbres producteurs de biomasse sacrificiels

  • QUELS ARBRES et autres végétaux ?

    On doit se poser la question des arbres que l’on voudra planter.

    Des fruitiers (pommiers, cerisiers, poiriers, pruniers, pêchers, amandiers, abricotiers, figuiers, noyer, cognassier)

    Des légumineuses arbustives (fixation d’azote de l’air par les racines : caragana, baguenaudier, elaeagnus , arbre de judée, genêt, aulne de corse)

    Des arbres ‘sacrificiels’ pour la production de biomasse en ‘chop and drop’ (sureaux, noisetiers, cornouiller, viorne, fusain, troène, murier blanc, bambous, …)

    Des ‘petits fruits’ (groseillier, cassissier, casseille, framboisier, ragouminier, …)

    Des aromatiques (thym, sauge, romarin, lavande, …)

    Des légumes pérennes (salsifis, sarrasin perpétuel, pissenlits, …)

    Des couvre-sol (rose de Damas, orties, othonnes, alliaire, …)

    Des lianes et grimpantes (vignes, clématites, chèvrefeuille, lierre, ronce, …)

    Des arbres de la famille des saules, des charmes, des noisetiers pour une bonne mycorhization du sol. (et aussi pour récolter des branches à tresser)

  • RÉPARTITION DE L’EAU

    Répartition dans le temps :

    On doit s’intéresser à la pluviométrie locale.

    Mettre un pluviomètre sur le terrain et en effectuer les relevés.

    Répartition dans l’espace :

    Voir la vue du ciel du terrain
    https://www.google.com/maps/@48.1508359,1.4660384,125m/data=!3m1!1e3
    Dancy

    On peut constater une zone humide correspondant à la moitié ouest du terrain.

    Y-a-t-il de l’eau (résurgence Conie) qui transite par ce terrain ?

    Y-a-t-il possibilité de faire un puits ?

    Peut-on récupérer de l’eau ?

    Avec des cubes de 1m3 branchés sur les eaux de descente de toiture

    Avec une mare de biodiversité utilisée pour l’irrigation (VOIR le § sur la MARE)

    Cette répartition influe sur :

    Le choix des espèces plus ou moins résistantes à la sécheresse

    L’implantation des espèces végétales

    La gestion des arrosages

    Les dispositifs à aménager pour gérer au mieux la ressource en eau (puits, stockage, mare, réseau d’irrigation, paillages)

  • HAIE

    Une haie est un écosystème très favorable à implanter en bordure du terrain ou sur le terrain.

    Liste d’avantages d’une haie (non exhaustive !)

    Production de biomasse

    Crée et stimule la vie du sol

    Production de fruits

    Mellifère

    Mycorhizes

    Coupe vent / microclimat

    Séparation / limite

    Protection contre les intrusions (grands animaux)

    Agrément

    Etc.

    Si vous voulez détailler encore tous ces avantages, vous pouvez consulter la vidéo de Damien DEKARZ sur la haie de biodiversité (24min)

  • MARE

    Créer une mare – ou des mares - sur le terrain pour :

    Récupération des eaux de pluie qui peut servir à l’irrigation

    Écosystème favorable à la biodiversité

    Agrément du lieu

    Exemple de création d’une mare sur un terrain en pente

  • Histoire du Pommier avec 72 groupes de planteurs d'arbres

    A la Fête de la Pomme de La LOUPE 28240, organisée par l'Office de Tourisme, nous avons rencontré 400 élèves de maternelle et élémentaire du secteur de La Loupe, St Eliph, St Maurice St Germain, Le Tieulin et Manou. Avec chaque classe, nous avons passé 15 minutes pour

    l'HISTOIRE DU POMMIER par sykADAP les jeudi 7 et vendredi 8 novembre jouée à quinze reprises

    et Les 72 GROUPES DE PLANTEURS DE LA LOUPE et ses environs !!!

    Les élèves ont pris conscience de l'importance de planter des arbres partout où c'est possible pour que "tout le monde s'en porte mieux" : le climat, la biodiversité, le sol, les humains.
     
    Vous pourrez retrouver sur ce lien, parmi les 72 productions des groupes d'élèves planteurs d'arbres, celle des élèves de votre classe.
     
    Nous espérons que vous pourrez mener à bien les plantations envisagées en particulier lors de la semaine de l'arbre (jusqu'au 24 novembre, week-end de la Ste Catherine).
     
    Si vous souhaitez que nous vous aidions à mener à bien ce projet, n'hésitez pas à nous solliciter ( sykadap@gmail.com ).
     
    Vous remerciant pour votre participation enthousiaste lors des ateliers de la Fête de la Pomme

  • Une haie les pieds au frais…

    Compte-rendu proposé par Damien LEROY

    Ce samedi 1 juin, association sykADAP organisait une journée paillage de haie à Lhopiteau (Voves), la ferme dans le vent chez Damien Leroy.

    Nous étions 6 bénévoles à nous retrouver à la ferme dès 10 heures ...et avec les premières grandes chaleurs de l’année (plus de 30°).

    Au programme : 400 mètres de haie à pailler avec de « la vraie paille » en ballots de 300 kg.

     

    La haie :

    La haie a été plantée il y a deux ans.

    Elle est faite dans un protocole proposé par l’association « Hommes et territoire » dans le cadre d’un financement pour l’achat des arbres.

    Seize essences ont été plantées sur 2 rangs, espacés d’un mètre.

    Hauts-jets, jets intermédiaires et basses tiges constituent une haie brise vent, bocagère et de parcours pour la faune sauvage.

    Voici les essences que l’on m’a proposé :

    - les grands arbres :Chêne pédonculé, noyer commun, poirier commun, orme champêtre, érable champêtre.

    - les arbres moyens : charme commun, aubépine, pommier sauvage, merisier des oiseaux, méflier.

    - les arbustes : cornouiller sanguin, framboisier, fusain, groseillier, noisetier, sureau noir, prunus épine noir.

     

    Il restait à pailler, sans bâches plastiques, ni tissus

    Ce choix, Damien l’a fait dès le départ.

     

    Pourquoi faire « compliqué » quand on peut faire « simple et polluant » ?: le paillage

    Le paillage se fait en général avant plantation, avec des bâches plastiques ou tissées.

    Ce paillage est efficace et pratique pour l’entretien de la haie. Il y a un coût d’achat de bâche à rajouter à l’achat d’arbuste.

    Pour ma part, je regrette que ce type paillage reste définitivement au sol et se retrouve en miettes des années plus tard parmi l’humus du sol.

    Les bâches synthétiques empêchent l’évaporation de l’eau mais pas si efficacement que la paille.

    La paille se transforme en humus au fil des mois. Elle aide à créer un sol riche pour la future haie.

    Et pas de déchets.

    En faisant un paillage paille après la plantation, le temps de plantation est plus rapide qu’avec un paillage synthétique.

    Pour le second système :

    - il faut installer la bâche et enterrer les bords pour ne pas qu’elle s’envole ou se soulève,

    - faire des trous dans la bâche et des trous dans la terre pour les arbres,

    - planter les arbres,

    Tout ceci demande un équipement plutôt spécialisé.

     

    Avec la paille, rien de tout cela :

    - On fait deux raies de labour pour les deux rangées,

    - On plante en creusant un peu en suivant la raie de labour, et on enterre les racines.

    - On paille, idéalement, à la suite.

    Un chantier paillage avait été testé l’an passé sur un après-midi, pour une première partie de la haie.

    Affiche

    Il est intéressant de rationaliser ce paillage pour gagner en temps de travail et pénibilité.

    Voici donc ci-après un modèle testé de chantier de paillage.

     

     

     

    Le Chantier paillage mode d’emploi :

    les ingrédients :

    - des ballots de pailles, qui ont pris l’eau mais qui ne sont pas pourris donnant ainsi de la paille cartonné. 300 kg par ballots rectangulaires.

    - un couteau, pour couper les ficelles.

    - des bras, pas forcément musclés.

    - 2 manches à balai par équipe de deux personnes.

    - 1 personne détachant les quartiers de paille au fur et à mesure des besoins.

    - un tracteur et remorque ou un chargeur de chantier que l’on trouve dans les fermes.

    L’organisation :

    Par équipe de deux personnes, munis de deux manches à balai servant de brancard, nous venons récupérer des tranches de paille (plus ou moins) cartonnées.

    Nous portons ces tranches de paille de 10 cm d’épaisseur ( 1 mètre de largeur, 1,2 m de longueur ) que nous déposons à la queue leu-leu comme un parquet de bois, dans le couloir que forme les 2 rangées d’arbustes de la haie.

    A Lhopiteau, nous avions un chargeur de chantier qui amenait et déposait ballot par ballot tous les 30 mètres dans le chemin longeant la haie.

    Le débit de chantier :

    Pour qui veut planter une haie, l’entretien de la haie vis à vis des herbes envahissantes est une difficulté et du temps de travail important. Sans bâche plastique cela se complique.

    Et c’est souvent ce qui freine l’implantation de haies : l’entretien.

    Avec le paillage « paille » voici les temps de travaux et autres références :

    - 3 équipes de 2 personnes

    - 30 mètres de haies par ballot de 300 kg

    - 20 minutes par ballot étalé, et sans se presser.

    - A ajouter 10 minutes par ballot pour les déplacements et autre.

    Et ce n’est pas plus compliqué que cela…

     

    Le paillage dans le temps et les améliorations à imaginer :

    Ce paillage tient en place, 2 ans maximum.

    Pour les années suivantes, nous verrons s’il y a besoin de recommencer un nouveau paillage.

    En attendant, l'humidité reste bien sous ce lit de paille même en été.

    Pas de dégâts de mulots constatés.

    L’enherbement est bien maîtrisé la première année et demande un petit entretien la deuxième année, surtout avec les levées de chardons.

    Pour un prochain paillage, il serait bon d’imaginer le paillage des deux extérieurs de la haie qui ne sont pas fait actuellement. A voir si besoin…

     

    Notre journée paillage :

    Malgré la grosse chaleur de l’après-midi, Françoise, Fodé, Ibrahim, Marc, Bernard et Damien ne semblaient pas trop fatigués. Nous avons fait une longue pose déjeuner sous les arbres. Moment convivial du repas partagé avec ce que chacun a amené.

    Nous avons arrêté le travail par manque de paille.

    Au total 4 heures de travail environ.

    Nous avons fait 300 mètres de paillage et il reste 100 mètres à faire… Qui se fera après récolte de la nouvelle paille de la moisson.

     

    Et pourquoi pas imaginer des chantiers paillages tous azimuts, afin d’inciter les agriculteurs et les particuliers à planter des haies ?

    Des haies conviviales et solidaires

     

    Un calendrier à venir de nouveaux paillages en équipes tournantes de cinq à six personnes pourra être proposé en saison et hors saison à raison d’un chantier tous les deux mois : il faudra des ballots !