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  • ça jaze à Chartres

    Cma 11 sept

    Dans une maison de retraite à Chartres, une dame qui connait tout de la ville glisse un avis qui ne manque pas d’étonner. Elle qui anime la revue de presse auprès des autres résidentes et résidents amène le sujet qui a retenu son attention depuis quelques semaines dans le quotidien local. « C’est très bien ce que font les opposants écologistes au projet d’un promoteur peu sourcilleux ». « Je n’ai jamais voté pour M. Gorges, ajoute-t-elle, il dénature la ville de Chartres. Son prédécesseur M. Lemoine n’était pas de mes idées politiques mais il respectait la ville ». D’ailleurs, qui a voté pour M. Gorges ? Aujourd’hui vous ne trouverez personne qui avoue lui avoir donné son suffrage, étonnant revirement ! Plus, le dernier article de l’Écho républicain où M. Gorges s’enflamme à nouveau pour ses ambitions transformatrices à venir achève de convaincre les plus réservés : « il doit avoir un problème, ce n’est pas normal de vouloir mettre des parkings souterrains partout jusqu’au ras de la cathédrale », et aussi le doute s’insinue « où trouve-t-il l’argent pour tout ces chantiers ? ». Les habitants de l’agglomération non chartrains ne cachent pas leur antipathie : « il a fait multiplier les taxes parfois par un facteur 4 (cas des impôts locaux professionnels d’une infirmière de Morancez suite à l’entrée de sa ville dans Chartres Métropole), ça ressemble à une situation de l’ancien régime ! ». La mise au pas parfois brutale des maires de l’agglomération réduits au rang de contributeurs à qui on demande sans cesse des comptes et des votes automatiques parait aussi d’un autre temps. Une autre voix s’élève : « toutes proportions gardées, cela ressemble à ce qui s’est passé dans l’Histoire avec les dictateurs : leur entourage n’a jamais pu les arrêter ou modérer leur délire mégalomane ». Même le promoteur du 24 Courtille M. Bourguignon n’est pas amène à l’endroit du maire de Chartres qui veut lui faire porter le chapeau du conflit des marronniers et ne souhaite plus lui confier de projet, il n’entend pas faire office de fusible sans réagir.

    L’avocat Maître Riviere qui a porté en justice l’assignation à quitter le site de la Courtille à l'encontre de deux associations Chartres écologie et sykadap était désemparé lors de sa plaidoirie lundi dernier : « on ne respecte plus le droit de propriété issu de la déclaration des droits de l’homme qui a valeur constitutionnelle, tout s’effondre ! ». Il a oublié dans son étourderie que la loi peut imposer, en raison de l'intérêt général, des restrictions au propriétaire, en particulier dans le cadre de la Charte de l’environnement qui a aussi valeur constitutionnelle (Loi constitutionnelle n° 2005-205 du 1er mars 2005), ce que lui a rappelé Maître Galy à cette même audience en défense des associations :
    Considérant :

    Que l'environnement est le patrimoine commun des êtres humains ;

    Que l'homme exerce une influence croissante sur les conditions de la vie et sur sa propre évolution ;

    Que la diversité biologique, l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l'exploitation excessive des ressources naturelles ;

    Que la préservation de l'environnement doit être recherchée au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation ;

    Qu'afin d'assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins,

    PROCLAME :

    (…)

    Article 2. Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement.

    Article 3. Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu'elle est susceptible de porter à l'environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.

    Article 4. Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu'elle cause à l'environnement, dans les conditions définies par la loi. (…)

    Un autre habitant se rappelle qu’en 1962 le droit à l’autodétermination a mis fin au droit de propriété des français d’Algérie : certains membres de sa famille se sont ainsi retrouvés à Chartres dans les immeubles flambants neufs de Beaulieu pour commencer une nouvelle vie. L’Histoire remet chacun à sa place lorsque des ajustements s’imposent.

  • ça jaze à Chartres

    Cma 11 sept

    Dans une maison de retraite à Chartres, une dame qui connait tout de la ville glisse un avis qui ne manque pas d’étonner. Elle qui anime la revue de presse auprès des autres résidentes et résidents amène le sujet qui a retenu son attention depuis quelques semaines dans le quotidien local. « C’est très bien ce que font les opposants écologistes au projet d’un promoteur peu sourcilleux ». « Je n’ai jamais voté pour M. Gorges, ajoute-t-elle, il dénature la ville de Chartres. Son prédécesseur M. Lemoine n’était pas de mes idées politiques mais il respectait la ville ». D’ailleurs, qui a voté pour M. Gorges ? Aujourd’hui vous ne trouverez personne qui avoue lui avoir donné son suffrage, étonnant revirement ! Plus, le dernier article de l’Écho républicain où M. Gorges s’enflamme à nouveau pour ses ambitions transformatrices à venir achève de convaincre les plus réservés : « il doit avoir un problème, ce n’est pas normal de vouloir mettre des parkings souterrains partout jusqu’au ras de la cathédrale », et aussi le doute s’insinue « où trouve-t-il l’argent pour tout ces chantiers ? ». Les habitants de l’agglomération non chartrains ne cachent pas leur antipathie : « il a fait multiplier les taxes parfois par un facteur 4 (cas des impôts locaux professionnels d’une infirmière de Morancez suite à l’entrée de sa ville dans Chartres Métropole), ça ressemble à une situation de l’ancien régime ! ». La mise au pas parfois brutale des maires de l’agglomération réduits au rang de contributeurs à qui on demande sans cesse des comptes et des votes automatiques parait aussi d’un autre temps. Une autre voix s’élève : « toutes proportions gardées, cela ressemble à ce qui s’est passé dans l’Histoire avec les dictateurs : leur entourage n’a jamais pu les arrêter ou modérer leur délire mégalomane ». Même le promoteur du 24 Courtille M. Bourguignon n’est pas amène à l’endroit du maire de Chartres qui veut lui faire porter le chapeau du conflit des marronniers et ne souhaite plus lui confier de projet, il n’entend pas faire office de fusible sans réagir.

    L’avocat Maître Riviere qui a porté en justice l’assignation à quitter le site de la Courtille à l'encontre de deux associations Chartres écologie et sykadap était désemparé lors de sa plaidoirie lundi dernier : « on ne respecte plus le droit de propriété issu de la déclaration des droits de l’homme qui a valeur constitutionnelle, tout s’effondre ! ». Il a oublié dans son étourderie que la loi peut imposer, en raison de l'intérêt général, des restrictions au propriétaire, en particulier dans le cadre de la Charte de l’environnement qui a aussi valeur constitutionnelle (Loi constitutionnelle n° 2005-205 du 1er mars 2005), ce que lui a rappelé Maître Galy à cette même audience en défense des associations :
    Considérant :

    Que l'environnement est le patrimoine commun des êtres humains ;

    Que l'homme exerce une influence croissante sur les conditions de la vie et sur sa propre évolution ;

    Que la diversité biologique, l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l'exploitation excessive des ressources naturelles ;

    Que la préservation de l'environnement doit être recherchée au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation ;

    Qu'afin d'assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins,

    PROCLAME :

    (…)

    Article 2. Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement.

    Article 3. Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu'elle est susceptible de porter à l'environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.

    Article 4. Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu'elle cause à l'environnement, dans les conditions définies par la loi. (…)

    Un autre habitant se rappelle qu’en 1962 le droit à l’autodétermination a mis fin au droit de propriété des français d’Algérie : certains membres de sa famille se sont ainsi retrouvés à Chartres dans les immeubles flambants neufs de Beaulieu pour commencer une nouvelle vie. L’Histoire remet chacun à sa place lorsque des ajustements s’imposent.

  • Réunion d'information Butte des Charbonniers Chartres

    Reunion kiosque50 personnes réunies pour échanger sur la mobilisation du Collectif citoyen des 3 marronniers, voir plus loin les problématiques d'artificialisation de Chartres et ailleurs.
    Il y a eu aussi lecture collective de la lettre remise en mairie de Chartres ce même jour. Voir le texte de cette lettre.
    Des nouveaux rendez-vous sont donnés : 12 septembre 14h audience du Tribunal de Chartres, 24 septembre marche pour le climat à Chartres, 27 septembre réunion débat au bar Le Marigny à partir de 20h.

    3m restez informes

  • CA du 8 sept 22

     

    Compte-rendu du Conseil d’Administration du 8 septembre à 18h à Luisant

    Présents : Sylvie, Françoise, Laurent, Bernard, Pascale, Sonia, Carol-Anne

    Invités : Isabelle, Sacha

    Excusée : Ghislaine (contact par téléphone pour le point 1)

    1/ solidarité du CA sur le dossier des 3 marronniers

    Contact avec Maitre Galy qui va défendre sykadap le 12 septembre à 14h au tribunal de Chartres, assignation à comparaître demandée par le promoteur en vue de nous obliger à quitter les lieux de la chambre des métiers, boulevard de la courtille à Chartres.

    Délibération du CA qui donne mandat à Maître Bruno Galy d’assurer la défense de sykadap lors de l’audience du lundi 12 septembre à 14h au Tribunal de Chartres.

    Dossier d’aide juridictionnelle à constituer le 9 septembre.

    2/ suite du Quoi de neuf du 6 juillet dernier :
    - liste de recommandations aux écoles dans le cadre de l’animation « poulailler mobile » à constituer. Sylvie envoie à Pascale les docs de la circo.
    - plantation de haie (240 m) en bordure du terrain de Julie et Thibaut. Chantier participatif prévu en novembre prochain
    - réseau la Ligue 28, journée festive du 15 octobre au lycée de la saussaye. Validation de la charte et adhésion au réseau
    - réunion du 4 sept au terrain de Lèves. Allocation de 200 eur. pour l’achat d’aliments ré ajustable en fonction des besoins réels. Correspond à une animation poulailler mobile.
    - CA de la FEEL le 24 septembre matin. Sonia, Pascale, Bernard vont y aller. Adhésion de sykadap à la FEEL pour l’année prochaine validée par le CA.
    - Marche pour le climat du 24 septembre après-midi. Les jeunes vont donner une suite au collectif 3M

     

    3/ Organisation 2022-2023
    Bernard et Carol-Anne reviennent sur les échanges en cours avec la Ligue28 sur les modalités de la convention pour l’année qui commence (voir CR réunion du 23 juin et CR année 21-22). Une nouvelle rencontre est prévue avec la Ligue28 le 15 septembre pour valider la convention de cette année, définir une gestion commune du lieu de la grange de Plancheville, établir les répartitions de prises en charge des animations par Adèle avec la Ligue28 ou par Bernard (en tant qu’auto entrepreneur Zap Taro) avec sykadap lorsqu’Adèle sera indisponible (car en formation). Sykadap continue d’assurer bénévolement les contacts avec les écoles et partenaires (prises de commandes, devis et facturation, recouvrements, établissement des paiements de La Ligue28 ou de Zap Taro). Le suivi des stocks et matériels utilisés pour les animations se fait conjointement entre sykadap et la Ligue28 et des réunions trimestrielles conjointes sont planifiées pour cela.
    Bernard donne des infos au CA sur son nouveau statut (http://zap-taro.e-monsite.com/ )

    3/ rendez-vous à venir ce trimestre
    - 10 septembre fête paysanne à la ferme de la basse-cour
    - 10 septembre 15h rencontre citoyenne du collectif 3M à la butte des charbonniers
    - 12 septembre 14h audience au tribunal de Chartres
    - 14 sept 16h45 réunion trésorerie
    - 15 sept 15h réunion opérationnelle sykadap/ la Ligue28
    - 15 sept 18h réunion convention sykadap/ la Ligue28
    - 24 sept 10h CA FEEL à Crécy Couvé
    - 24 sept 15h marche des jeunes pour le climat à Chartres
    - 25 sept salon de Chérisy
    - 1er oct Fête de la récup à Lucé (sykadap n’a pas de stand cette année)
    - 8 et 9 oct fête des plantes à Barjouville, stand sykadap
    - 15 oct journée réseau la Ligue28 à la saussaye
    - 21 oct 18h prochain CA sykadap chez Sonia

    4/ Clap’Adap
    - suivi de la dotation région du festival 2022 1000 eur. en cours (contact établi avec Corinne Grouhel 02 38 70 28 65). Suivi par Carol-Anne et Bernard
    - festival 2023 envisageable sur la thématique énergie. Dossier à faire ce mois-ci.

    5/ camps climat
    - février 23 : greffes et semis, charte des terrains à établir
    - avril 23 : sessions de travail aux terrains suivis par sykadap. Thématique permaculture.

    CR établi par Bernard

     

  • Compte rendu audience en préfecture Collectif 3M

    article de l'écho républicain  Article de l echo du 9 sept 22article-de-l-echo-du-9-sept-22.pdf (222.63 Ko)

    Réunion en préfecture du 8 septembre 2022

    Chantal Vinet et Patrick Chenevrel de Chartres écologie, Bernard Cordier de sykadap sont reçus à 9h45 par madame la préfet et son chef de cabinet en salle Malraux.

    La préfet nous indique que le promoteur auteur du coup de force tendant à abattre les arbres le 22 août dernier, sans affichage préalable de l’autorisation, sans savoir si son permis de construire sujet à un recours d’une riveraine sera validé, va être reçu par la préfet juste après notre délégation à 11h ce jour.

    La préfet revient sur la décision du TA de suspension de l’autorisation d’abattage et nous indique qu’il y a un appel en référé qui sera statué au Conseil d’état sous un mois (donc d’ici le 15 octobre). Cet appel est sur l’urgence à sursoir à l’abattage contestée par la mairie de Charters et non sur le fond du dossier (légitimité de l’autorisation d’abattage). La décision sur le fond n’aura lieu que beaucoup plus tard.

    Nous apprenons à la préfet le recours contentieux engagée par une riveraine directe qui menace le Permis de Construire (PC) d’annulation. Nous lui faisons état de notre effroi que ces arbres ont bien failli être abattus alors le PC risque d’être annulé, ce qui aurait finalement abouti à un abattage non suivi d’une construction.

    La préfet dit souhaiter réunir les parties (associations et citoyens, promoteur, ville de Chartres) en cas de décision d’annulation du jugement du TA par le Conseil d’état pour examiner la totalité du dossier.

    Nous revenons sur le fond de cette affaire qualifiée de « feuilleton de l’été » par le secrétaire général de la préfecture : comment en est-on arrivé là ? Il y a eu manifestement dissimulation (défaut d’affichage obligatoire), intervention en plein mois d’août, sans que la préfecture n’ait un œil sur tout ce qui se préparait. Le quartier est déjà largement défiguré par les blocs de béton et la nature qui subsiste encore ne l’est que par les jardins des riverains qui ne vendent pas leur maison. La surveillance des services de l’état fait défaut et des objections vont survenir dans les semaines à venir sur des manœuvres qui interrogent. Question à la préfet : que font vos services au moment où ils ont les yeux sur les documents ?

    La préfet rappelle que les PC ne sont plus instruits en préfecture, ce sont les collectivités locales, en l’état la mairie de Chartres, qui instruisent. Ils ont des services « bien meilleurs que ceux de la préfecture » pour cela. La préfet rappelle que l’ABF (architecte des bâtiments de France) a autorisé l’abattage sous réserve de compensation.

    Nous contestons cette approche car la compensation par des arbres de taille équivalente serait alors requise, ce qui vu la taille des spécimens (25 m de haut) n’est pas possible.

    Nous apportons au débat l’image que nous serions témoins qu’une personne serait attaquée en vue d’être assassinée. Que faire. Il faut lui porter secours même si pour cela il faut pénétrer dans un espace privé. C’était la seule façon d’agir du fait de l’absence d’affichage préalable.

    Nous réaffirmons à la préfet suite à la décision du TA sur l’urgence que nous craignons une action délibérée du promoteur, du fait de ses précédentes déclarations et du fait qu’il a déjà saccagé le site par de multiples mutilations sans autre objet que d’affirmer son bon droit de propriétaire. La préfet qui va le recevoir ce matin va nous faire parvenir un courrier nous assurant que rien ne se passera qui mettent en péril les trois marronniers en attente de la décision du Conseil d’état dans un mois.

    Nous rappelons à la préfet qu’étant données ses précédentes déclarations sur « la vocation universelle de Chartres » nous nous plaçons sur le terrain moral et éthique dans cette affaire. Notre implication est citoyenne, en tant que lanceurs d’alerte assortie d’un volet juridique. Nous ne sommes pas des empêcheurs comme certains voudraient le donner à croire.

    Nous questionnons la préfet sur les retombées à Chartres de l’enveloppe budgétaire destinée à la végétalisation annoncée par madame Borne suite au désastre climatique de cet été et pour adapter les espaces urbains aux contraintes futures. La préfet annonce qu’elle n’a pas encore d’information, que cela va découler de la loi de finance 2023.

    Nous questionnons la préfet sur la prise en compte du volet climatique et énergétique de ces dernières semaines pour les projets actuellement à l’étude dans le département dont l’utilité et l’opportunité pourrait être remise en cause : divers projets d’artificialisation (routes, rocades, parking de grandes surface, A154, etc.). Les restrictions sur l’accès à l’énergie pour les citoyens pourraient être mal comprises si les citoyens constatent par ailleurs que des moyens très dispendieux en énergie poursuivent leur activité sans être aucunement affectés, à des fins de projets à l’utilité contestable et à l’impact climatique très pénalisant.

    La préfet répond que des réunions se tiennent sur les projets en question et qu’elles auront pour tâche d’adresser ces problématiques.

  • Compte rendu audience en préfecture Collectif 3M

    article de l'écho du 9 sept Article de l echo du 9 sept 22article-de-l-echo-du-9-sept-22.pdf (222.63 Ko)

    Réunion en préfecture du 8 septembre 2022

    Chantal Vinet et Patrick Chenevrel de Chartres écologie, Bernard Cordier de sykadap sont reçus à 9h45 par madame la préfet et son chef de cabinet en salle Malraux.

    La préfet nous indique que le promoteur auteur du coup de force tendant à abattre les arbres le 22 août dernier, sans affichage préalable de l’autorisation, sans savoir si son permis de construire sujet à un recours d’une riveraine sera validé, va être reçu par la préfet juste après notre délégation à 11h ce jour.

    La préfet revient sur la décision du TA de suspension de l’autorisation d’abattage et nous indique qu’il y a un appel en référé qui sera statué au Conseil d’état sous un mois (donc d’ici le 15 octobre). Cet appel est sur l’urgence à sursoir à l’abattage contestée par la mairie de Charters et non sur le fond du dossier (légitimité de l’autorisation d’abattage). La décision sur le fond n’aura lieu que beaucoup plus tard.

    Nous apprenons à la préfet le recours contentieux engagée par une riveraine directe qui menace le Permis de Construire (PC) d’annulation. Nous lui faisons état de notre effroi que ces arbres ont bien failli être abattus alors le PC risque d’être annulé, ce qui aurait finalement abouti à un abattage non suivi d’une construction.

    La préfet dit souhaiter réunir les parties (associations et citoyens, promoteur, ville de Chartres) en cas de décision d’annulation du jugement du TA par le Conseil d’état pour examiner la totalité du dossier.

    Nous revenons sur le fond de cette affaire qualifiée de « feuilleton de l’été » par le secrétaire général de la préfecture : comment en est-on arrivé là ? Il y a eu manifestement dissimulation (défaut d’affichage obligatoire), intervention en plein mois d’août, sans que la préfecture n’ait un œil sur tout ce qui se préparait. Le quartier est déjà largement défiguré par les blocs de béton et la nature qui subsiste encore ne l’est que par les jardins des riverains qui ne vendent pas leur maison. La surveillance des services de l’état fait défaut et des objections vont survenir dans les semaines à venir sur des manœuvres qui interrogent. Question à la préfet : que font vos services au moment où ils ont les yeux sur les documents ?

    La préfet rappelle que les PC ne sont plus instruits en préfecture, ce sont les collectivités locales, en l’état la mairie de Chartres, qui instruisent. Ils ont des services « bien meilleurs que ceux de la préfecture » pour cela. La préfet rappelle que l’ABF (architecte des bâtiments de France) a autorisé l’abattage sous réserve de compensation.

    Nous contestons cette approche car la compensation par des arbres de taille équivalente serait alors requise, ce qui vu la taille des spécimens (25 m de haut) n’est pas possible.

    Nous apportons au débat l’image que nous serions témoins qu’une personne serait attaquée en vue d’être assassinée. Que faire. Il faut lui porter secours même si pour cela il faut pénétrer dans un espace privé. C’était la seule façon d’agir du fait de l’absence d’affichage préalable.

    Nous réaffirmons à la préfet suite à la décision du TA sur l’urgence que nous craignons une action délibérée du promoteur, du fait de ses précédentes déclarations et du fait qu’il a déjà saccagé le site par de multiples mutilations sans autre objet que d’affirmer son bon droit de propriétaire. La préfet qui va le recevoir ce matin va nous faire parvenir un courrier nous assurant que rien ne se passera qui mettent en péril les trois marronniers en attente de la décision du Conseil d’état dans un mois.

    Nous rappelons à la préfet qu’étant données ses précédentes déclarations sur « la vocation universelle de Chartres » nous nous plaçons sur le terrain moral et éthique dans cette affaire. Notre implication est citoyenne, en tant que lanceurs d’alerte assortie d’un volet juridique. Nous ne sommes pas des empêcheurs comme certains voudraient le donner à croire.

    Nous questionnons la préfet sur les retombées à Chartres de l’enveloppe budgétaire destinée à la végétalisation annoncée par madame Borne suite au désastre climatique de cet été et pour adapter les espaces urbains aux contraintes futures. La préfet annonce qu’elle n’a pas encore d’information, que cela va découler de la loi de finance 2023.

    Nous questionnons la préfet sur la prise en compte du volet climatique et énergétique de ces dernières semaines pour les projets actuellement à l’étude dans le département dont l’utilité et l’opportunité pourrait être remise en cause : divers projets d’artificialisation (routes, rocades, parking de grandes surface, A154, etc.). Les restrictions sur l’accès à l’énergie pour les citoyens pourraient être mal comprises si les citoyens constatent par ailleurs que des moyens très dispendieux en énergie poursuivent leur activité sans être aucunement affectés, à des fins de projets à l’utilité contestable et à l’impact climatique très pénalisant.

    La préfet répond que des réunions se tiennent sur les projets en question et qu’elles auront pour tâche d’adresser ces problématiques.

  • Lettre ouverte au Maire de Chartres

    Lettre ouverte maire de chartres 1lettre-ouverte-maire-de-chartres-1.pdf (639.22 Ko)


    Lettre ouverte à Monsieur Le Maire de Chartres


      Nous, Collectif Citoyen des Trois Marronniers occupant depuis le 22 août 2022 la cour de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat boulevard de la Courtille, souhaitons par la présente, vous interpeler avec force. Sans l’intervention spontanée de citoyens sur le terrain, relayés par des dizaines de milliers de pétitionnaires sur internet, trois des derniers arbres remarquables du centre-ville de Chartres ne seraient plus, aujourd’hui, qu’un triste tas de copeaux. Cette action victorieuse de désobéissance civile non-violente a permis à la justice de trancher. Elle nous a donc donné raison, en suspendant votre autorisation d’abattage sur des arbres pourtant situés en Espace Boisé Classé dans votre propre plan d’urbanisme.
      Monsieur le Maire, les trois marronniers que nous défendons sont en bonne santé et bien plus âgés que ce que votre adjointe, Karine Dorange, prétendait le 27 août 2022 dans l’Echo Républicain : « Nous avons consulté un expert qui est venu sur place, et ses conclusions sont aux antipodes de ce qu’assènent les militants qui squattent le site. Ces arbres ne sont pas centenaires, on aura bientôt tous les écrits qui le prouvent. (…) Ils disent tout et n’importe quoi. Ils nous accusent de ne pas respecter le droit. Mais les seuls qui ne le respectent pas, c’est eux ! ». Face à des actes violents à l’encontre de l’environnement, il faut parfois avoir le courage de s’opposer aux bûcherons avant que l’irréparable ne soit commis.
      Monsieur le Maire, nous attendons donc avec impatience vos documents attestant l’âge réel de ces arbres. Nous avons pris connaissance du rapport de votre expert, Monsieur Laurent, et nous avons produit plusieurs contre-analyses sur les sites de Cactus Press et de sykadap. Nous ne sommes pas dupes. Ces trois marronniers ne sont pas dangereux ; ils dérangent simplement la mise en oeuvre d’un projet immobilier lucratif, comme il en existe tant sur notre territoire. Sachez que, dorénavant, toutes vos opérations immobilières seront analysées avec soin et combattues, si nécessaire, sur le terrain. Votre obstination à exploiter la moindre parcelle disponible au profit des promoteurs, en vendant trois millions d’euros le dernier hectare d’espace vert du quartier de la Madeleine par exemple, est une faute sociale, écologique et morale. A l’heure de la renaturation, votre majorité ne semble toujours pas avoir compris que c’est aux villes de s’adapter à la nature et non l’inverse.
      Monsieur le Maire, la biodiversité n’est pas un capital financier ; encore moins un vulgaire tas d’or en puissance. Les arbres ne sont pas du mobilier urbain que l’on déplace et remplace à sa guise. Les derniers arbres de pleine terre sont un patrimoine à protéger. Comme les humains, ils ont une histoire et une vie propre, qu’il s’agit d’apprendre à respecter. Notre insatiable appétit de croissance nous a menés collectivement dans le Pyrocène, l’ère des mégafeux incontrôlables. Selon le journal Le Monde, au 20 août 2022, plus de 62 000 hectares de forêts étaient déjà partis en fumée en France cette année. Encore un triste record ! Au coeur de ce nouvel été caniculaire, les Chartrains ont même pu sentir l’odeur des incendies des Landes distants de 500 km… Tout va très bien, Monsieur le Marquis ; vos mille arbres en pot feront la différence, c’est certain. Vos millions de pages mensuelles du magazine Votre Ville ne vous suffisant apparemment pas, vous envoyez votre adjointe en charge de la démarche « Eco-Ville » vous défendre une nouvelle fois dans l’Echo Républicain du 7 septembre 2022. Grâce à elle, nous apprenons que la surface boisée de Chartres correspond « à environ 13 hectares ». Sachant que la surface totale de notre ville est de 1 685 hectares, nous vous laissons faire le calcul. Un indice, comme votre propagande, le résultat est ridicule.
      Monsieur le Maire, prenez donc garde à ne pas criminaliser trop vite les élus et les citoyens qui défendent les miettes de nature en ville. Cela pourrait se retourner rapidement contre vous, lorsque vos administrés comprendront que votre politique écocidaire est à l’origine de l’altération irréversible du climat, de la biodiversité, de notre air, de notre eau, de nos sols, de notre santé… Pour sortir par le haut de cette situation inextricable, nous vous proposons la tenue prochaine d’un débat républicain filmé, aux dates et horaires qui vous conviendront. L’urgence est absolue, la situation écologique gravissime ! Nous devons être capables d’en discuter ensemble, en toute transparence et d’agir en conséquence.
      Monsieur le Maire, la parole appartient à tous les citoyens. Dans une société de droit, elle ne peut donc être confisquée par quelques-uns qui tentent d’instrumentaliser la police et la justice. Soyez assuré de notre sincère volonté de dialogue, de notre vigilance active, et de notre entière détermination. L’avenir de nos enfants en dépend.

    le 10 septembre 2022
    . Collectif Citoyen des Trois Marronniers .

  • Conférence citoyenne 5 sept22"les marronniers"

    Conférence des médias Lundi 5 septembre 2022

    5septZone d’Arbres à Défendre 24 Courtille à Chartres

    Patrick donne lecture de la décision du TA d’Orléans 4 min

    Pascale avec « rectificatif »                                        1 min

    Sylvain sur le climat                                                    1 min

    Aline sur le climat à Chartres                                     3 min

    Alan sur la bétonisation à Chartres                            5 min

    Jif sur la préfète à Chartres                                        1 min

    Pierre sur l’intérêt du collectif                                   1 min

    Bernard sur le lieu des trois marronniers                  4 min
    proposition de décider collectivement de la destination du lieu des 3 marronniers
    Lien vers la pétition demandant la création du tiers-lieu des 3 marronniers à Chartres : un bar associatif avec activités citoyennes associées, une maison des associations de l'écologie, un espace boisé modèle. Après la Maison des Syndicats en 2018, je demande au maire de Chartres de créer la Maison de l'écologie en 2022

    Jef sur la ville de Chartres qui encombre la justice   1 min 30

    Communiqué des citoyens et des associations Sykadap et Chartres Ecologie
    Les citoyens réunis pour défendre les trois marronniers du 24 boulevard de La Courtille ont demandé audience ce jour, 7 septembre, à Madame le Préfet d'Eure-et-Loir. Dans l'attente de garanties absolues concernant la protection des arbres contre un éventuel abattage malgré la décision de justice du Tribunal Administratif d'Orléans, les veilleurs restent au pied des marronniers. Ils demandent à connaître le dispositif qui sera mis en place par l'autorité de l'Etat contre tout geste du promoteur.