Le moment avant les fêtes

Ils ont pensé choisir le moment où tous se préparent à faire la trêve, pour pousser le plus pervers des projets sans que le peuple puisse résister, tout occupé qu’il serait à vivre avec ses proches.
Mais c’était ne pas voir que ce moment est aussi celui où la résistance marque des points décisifs en bloquant le flux consumériste dans son élan final.

Ils ont rêvé que ce merveilleux acquis du siècle passé, par lequel les ainés sont préservés dans leur fragilité, disparaisse à jamais et jamais ne revienne : que les gens n’aient plus pour leur fin de vie de quoi vivre sans mourir de misère.
Mais les gens sont des humains, ils ont un cœur, ils des mains ; ils savent résister et grouper leurs efforts : ils pourront sur ce temps si particulier de Noël montrer à leurs enfants qu’ils sont forts et ainsi leur faire le plus beau des cadeaux.

Ils ont cru que la division serait ce poison si efficace qu’il a toujours réussi à tiédir les ardeurs, ouvrant l’issue fatale d’une résignation, mais non !
Ici, on ne peut plus se contenter de croire sauver sa peau : ce qui est en jeu, c’est de se résoudre, ou non, à voir tout autour de nous, et pour les temps où vivront nos enfants, des gens qui meurent de faim.

Depuis des lustres maintenant, injustices, mensonges, duplicité, brutalité tiennent le haut du pavé et polluent l’espace publique. Ils gangrènent notre monde.
Mais la jeunesse s’est levée et nous montre la voie. Nous ne sommes plus seuls, il. elles sont là !

Quelle belle magie pour le Noël à venir !