Les enseignant(e)s pour la planète

"En tant qu'enseignant·e·s, nous sommes fatigué·e·s d'enseigner une propagande rassurante aux écoliers - la réalité est que la crise climatique est urgente et que nous devons agir maintenant" - rappellent les enseignant·e·s et organisateurs·rices de l'appel.

L'appel à l'action, publié par le collectif Enseignant·e·s pour la planète, énonce : “Nous appelons tou·te·s nos collègues, du primaire, du secondaire et du supérieur, enseignant·e·s, agent·e·s, personnel administratif... à participer à la grève internationale des étudiant·e·s et des lycéen·ne·s le 15 mars prochain et à reconduire le mouvement jusqu'à obtenir les changements profonds qui s'imposent.”

sykADAP ne peut que s'associer à un mouvement dont l'esprit est convergent avec l'objet de notre association: nos statuts disent :

la promotion à vocation régionale de changements personnels et communautaires reliés au changement climatique, par la diffusion de techniques et de connaissances, par l'expérimentation locale, et par l'éducation populaire auprès de tous publics

Télécharger l'appel des enseignant(e)s : Appel des enseignant e s pour la planeteappel-des-enseignant.e.s-pour-la-planete..pdf (90.13 Ko)

Nous en serons le 15 mars 2019 si vous avez des propositions d'action concrête contactez-nous  sykadap@gmail.com

Affiche greve scolaire 15 mars

Suite à l'AG écolo réunie à Jussieu vendredi 8 février, les étudiant.e.s
et lycéen.ne.s réuni.e.s ont choisi de se mettre en grève dès le 15
février. Chaque début de semaine, les jeunes présenteront au gouvernement
une mesure à mettre en oeuvre immédiatement pour empêcher la continuation
du désastre écologique. Si rien n'est fait, une action de désobéissance
sera menée chaque vendredi.

Greve de la jeunesse pour le climat

Leçon n°1 : cette semaine, nous demandons au gouvernement de déclarer
l’état d’urgence écologique et sociale, et de prendre immédiatement les
mesures nécessaires pour respecter les accords de Paris.

Programme du vendredi 15 février :
- Le matin, AG et groupes de réflexion autour de l'écologie dans les
établissements d'enseignement parisiens (liste à venir).
- L'après-midi : en cas d'inaction du gouvernement, rassemblement prévu à
14h devant le Ministère de la transition écologique et solidaire !

Lire notre ultimatum au gouvernement :
https://reporterre.net/Manifeste-de-la-jeunesse-pour-le-climat

Nous, la jeunesse, sommes né.e.s dans un modèle de société mondialisé
responsable de la catastrophe environnementale et sociale actuelle, et
c’est notre futur qui se dérobe sous nos yeux.

Heureusement, quelque chose se passe aujourd’hui. Une colère verte gronde
sur fond de désordres écologiques toujours plus visibles. La démission de
Nicolas Hulot, les impressionnants chiffres de participation aux marches
pour le climat, l’État français porté en justice pour « inaction
climatique » par plus de deux millions de ses citoyen.ne.s, tandis que les
gens affirment qu’« On est prêt » et qu’« Il est encore temps » : les
événements récents confirment que le mouvement écologiste prend de
l’ampleur.

La jeunesse se mobilise elle aussi : ces dernières semaines, les grèves
scolaires pour le climat en Suède, en Australie, en Allemagne, en Suisse,
aux Pays-Bas et en Belgique en témoignent. De plus, en France, le
mouvement des Gilets jaunes revendique un système social plus juste, et a
permis d’engager un nouveau rapport de force. Tous ces mouvements montrent
l’urgence d’une transformation globale où questions sociale et écologique
fusionnent pour devenir le projet du XXIe siècle : celui d’un mode de vie
et d’un modèle de société viables à terme, incompatibles à tous les
niveaux avec le capitalisme, qui ne sera jamais "vert".

La jeune suédoise Greta Thunberg appelle à la Grève mondiale de la
jeunesse pour le climat le 15 mars prochain. Nous, la jeunesse, consciente
de l’urgence climatique, allons commencer sans attendre la mobilisation à
Paris suivant le principe du mouvement mondial Fridays for future (Les
vendredis pour l’avenir), en reconduisant la grève tous les vendredis à
partir du 15 février.

A ceux qui s’appliquent à détruire ce monde et prétendent faire preuve de
« pédagogie », nous entendons donner une leçon : chaque vendredi, nous
présenterons une revendication impérative afin d’éviter le désastre
écologique. Vous, dirigeants et dirigeantes aurez des devoirs à faire, et
nous donnerons une semaine à l’État pour mettre en place notre
proposition. Si ces devoirs ne sont pas rendus avant le vendredi suivant,
vous serez sanctionnés : nous entrerons en résistance, car face à
l’inaction politique la seule solution est la désobéissance civile. Soyez
prêt.e.s pour l’examen du 15 mars. En parallèle, nous présenterons des
alternatives citoyennes allant dans le sens de ces propositions et les
mettrons en pratique.

Chaque vendredi, nous nous réunirons donc en assemblées locales le matin,
avant de nous rejoindre pour une action commune l’après-midi. Soyons le
plus nombreu.se.x possible afin de montrer aux dirigeant.e.s que nous
n’acceptons plus ce système destructeur de l’environnement. Portons
collectivement ce combat jusqu’à ce que cesse l’inaction politique face au
dérèglement climatique.

Chaque samedi, nous vous invitons à rejoindre les Gilets jaunes dans leurs
manifestations contre ce système qui ravage l’environnement. Vendredi
vert, samedi jaune...

Nous sommes tou.te.s concerné.e.s par cette mobilisation : nous ne
défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend !

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Pour un détail de la première revendication :

Leçon n°1

Pour ce vendredi 15 février, nous proposons au gouvernement de réviser les
bases avec une première leçon.

Le dérèglement climatique ainsi que les bouleversements sociaux et
environnementaux auxquels nous nous confrontons nécessitent une
considération systémique et ne peuvent se réduire au périmètre du
ministère de la Transition écologique et solidaire. C’est pourquoi nous
appelons le gouvernement français à prendre ses responsabilités et à
déclarer l’état d’urgence écologique et sociale afin de débloquer un plan
interministériel à la hauteur des risques encourus.

Cet état d’urgence devra faire un constat clair de la situation dans
laquelle nous nous trouvons en reconnaissant l’ampleur des dérèglements
enclenchées par nos activités tout en mentionnant le manque de moyens
déployés jusqu’à maintenant. Il devra notamment consister en une
communication intense sur le sujet via la diffusion de spots d’information
publics et l’instauration de programmes scolaires à la hauteur des enjeux,
ainsi qu’en l’inscription dans l’article 1 de la Constitution du fait que
"La France est une République indivisible, laïque, démocratique, sociale,
solidaire et écologique."

Suite à cet état des lieux, une réaction immédiate devra être entreprise.
Nous appelons le gouvernement à débloquer des moyens exceptionnels et
contraignants pour s’engager dans la voie d’une réduction annuelle de 4 %
d’émissions de gaz à effet de serre afin s’aligner sur l’Accord de Paris
et de lutter contre le dérèglement climatique et ses conséquences sur
notre monde.

Si le gouvernement persiste dans son manque de volonté et maintient ses
notes aussi proches de 0, un conseil de discipline sera organisé pour
envisager une réorientation.

Face à la catastrophe, cet enseignement est celui de notre futur, l’échec
n’est donc pas une option. Nous saurons vous le rappeler incessamment.

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Merci !

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